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Son histoire
Vraisemblablement occupé depuis le néolithique et plus sûrement depuis l’époque romaine, le site de Villers-Bretonneux apparaît structuré à la fin du premier millénaire.
Suivant le mouvement général de son époque, Villers-Bretonneux est dotée d’une charte de franchise vers 1100, s’organise autour d’un château féodal un siècle plus tard et est pourvue d’un échevinage au XIIIe siècle.
Comme beaucoup de villages de Picardie, la vie bretonvilloise est rythmée par les guerres perpétuelles et les "catastrophes" qui affectent cette province.
De celles-ci, quatre évènements se distinguent.
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En 1636, Villers-Bretonneux est prise dans la tourmente espagnole alors que les Impériaux assiègent sa voisine, Corbie. |
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En 1749, une épidémie de peste décime la population bretonvilloise. |
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Le 27 novembre 1870, de violents combats marquent le début d’une occupation prussienne de 3 mois, à l’origine d’une chapelle commémorative bénie en 1872. |
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Enfin, le 25 avril 1918, après une période d’âpres combats au cours desquels, le baron Manfred von Richthofen, le fameux Baron Rouge fort de 80 victoires aériennes, fut abattu non loin de là (le 21 avril 1918 à presque 26 ans), les Australian and New Zealand Army Corps arrêtent l’avancée des troupes allemandes vers AMIENS (ANZAC Day). |
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La Grande Guerre marque à la fois la fin de l’âge d’or de l’industrie textile qui avait fait de Villers-Bretonneux la «ville aux petits châteaux» et le début de l’amitié franco-australienne matérialisée par le Mémorial inauguré à la veille de la Seconde guerre mondiale (22 juillet 1938). |
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